• Sirène d'alerte

    Les sirène d’alerte aux populations font partie de notre paysage sonore, appelé Système d'alerte et d'informations aux populations (SAIP)

    Elle résonne chaque premier mercredi du mois.

    Qui peut les faire sonner ?

    • Le ministère de l’Intérieur
    • L’armée
    • Le préfet
    • Le maire

     

    Chaque premier mercredi du moi : test

    Le premier mercredi du mois, à midi, un test de sirène est effectué.

    Le signal dure 1 minute et 41 secondes.

    Pourquoi cette durée précise ? A l’époque de leur mise en place, il fallait 20 secondes pour que les sirènes atteignent leur pleine puissance, puis 21 secondes pour se taire. Et on estimait qu’il fallait au moins une minute pour que toute la population l’entende.

    Les pouvoirs publics n’hésitent pas à fréquemment reporter ce test mensuel pour le confort des habitants. Lorsque le premier mercredi du mois tombe un jour férié, comme ce fut le cas le 1er mai 2019 ou le 1er janvier 2020, le test est alors décalé au jour d’après, voir à la semaine suivante.

     

    Comment réagir lorsque sonnent la sirène d'alerte à la population.

    3 sonneries d’affilée = alerte !

    Sirène d'alerte


    Quels comportements adopter en cas d’alerte ?

    Quelle que soit la raison de l'alerte, la répétition de la sirène durant trois coups doit vous faire adopter de bons réflexes.

     

    Ce qu’il faut faire :

    •  Se mettre en sécurité (en se protégeant dans un bâtiment, voire en se confinant, ou en évacuant la zone de danger)
    • Couper le chauffage, la climatisation, ventilation
    • se tenir informé (afin de connaître le comportement adapté. Pour cela, un poste radio à piles est le meilleur moyen puisqu’il permet de capter les informations transmises par Radio France et France Bleu, même si les réseaux sont coupés)

    • éviter de téléphoner (n’utiliser son téléphone qu’en cas d’urgence médicale. En effet, il est important de ne pas saturer les réseaux de communication)

    • Consulter les comptes officiels des autorités sur les réseaux sociaux pour se tenir au courant des consignes.

     

    Ce qu’il ne faut pas faire :

    • Rester dans son véhicule
    • Ouvrir les fenêtres ou rester près des vitres
    • Aller chercher ses enfants à l’école (ils seront pris en charge par l’établissement)
    • Allumer une flamme ou le gaz
    • Prendre l’ascenseur
    • Quitter son abri sans consigne des autorités
    • Téléphoner à tous ses proches, car les réseaux doivent rester disponibles pour les secours

     

    Sonnerie de 2 secondes pendant 2 minutes : rupture de barrage !

    Son de la corne de brume

     Il existe une alarme spécifique pour les zones avoisinant les barrages en cas de rupture de l’édifice : une sonnerie deux minutes minimum, de sons de 2 secondes entrecoupés de 3 secondes de silence. Cette alarme est appelée « corne de brume ».

    Si elle résonne, cela signifie que la zone risque d’être inondée dans les minutes à venir. Il faut donc gagner les hauteurs (toits, étages supérieurs, collines, etc.) le plus rapidement possible. Ne jamais revenir sur ses pas, au risque de se retrouver piéger par les eaux.

     

    Sirène continue de 30 secondes : fin d’alerte

    Son de la fin d'alerte

     Pour les sirènes comme pour les cornes de brume, un signal continu de 30 secondes marque la fin de l’alerte.

     

    L'alerte aux populations est l'action de prévenir les populations de l'arrivée d'un danger afin que celles-ci puissent s'en protéger. Son but est de minimiser le nombre de victimes.

    On peut distinguer deux situations :

    • l'alerte à moyen ou long terme :

      Le danger s'approche et arrivera probablement dans quelques jours (par exemple un cyclone tropical), ou bien il s'agit d'une situation qui s'installe lentement, ou bien dangereuse uniquement du fait de sa durée (par exemple canicule ou grand froid). Dans ce cas, l'information peut se faire par les médias traditionnels (quotidiens, radio, télévision, internet), l'affichage administratif (par exemple sur les mairies) et par des bulletins d'alerte et d'information (bulletin d'alerte météorologique (BAM), carte de vigilance) ;

    • l'alerte à court terme :

      Le danger est soudain et imminent (par exemple un nuage toxique créé par un accident industriel, un bombardement, une action terroriste, etc.). L'alerte est en général un signal sonore (sirène) ; il faut donc avoir préparé la population pour qu'elle sache comment réagir (par exemple, se confiner et écouter la radio).

     

    Comment reconnaître le signal national d’alerte ?

    Le signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes.

    La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

    Tous les premiers mercredi du mois à midi, les sirènes font l’objet d’un exercice. Cet essai mensuel ne comprend qu’un seul cycle d’une minute et quarante et une secondes seulement.

     

    Le signal spécifique aux ouvrages hydrauliques

    Dans les secteurs situés en aval immédiat d’un ouvrage hydraulique, un signal d’alerte spécifique de type « corne de brume » avertit la population de la rupture de l’ouvrage ou d’un lâcher d’eau important. Il comporte un cycle d’une durée minimum de 2 minutes, composée d’émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle de trois secondes.

    Tous les trimestres, les premiers mercredis des mois de mars, juin, septembre et décembre à 12h15, les sirènes font l’objet d’un exercice. Ce signal d’exercice ne comporte qu’un cycle d’une durée de 12 secondes composé de trois émissions sonores de 2 secondes séparées d’un intervalle de 3 secondes.

    La fin de l’alerte est aussi annoncée par un signal continu de 30 secondes.

     

    Si les sirènes sonnent, 4 comportements réflexes de sauvegarde à adopter